insectes et petites bêtes
Sous le ciel plombé de novembre, les rives du Doubs désertées par les promeneurs laissent observer le petit peuple de l'eau.
Le cours gonflé de la rivière ne semble guère impressionner les habitués de la berge. Bien caché dans la végétation, le héron cendré ne prête guère attention au passage des gens pressés qui ne le voient pas. Il attend patiemment le poisson imprudent qui constituera son repas.
Les poules d'eau aussi sont devenues familières. Elles se laissent approcher sans crainte, trop occupées à vaquer à leurs affaires quotidiennes. Le bipède qui passe s'en s'arrêter ne l'inquiète plus.
Depuis quelques années, ce sont les colverts qui ont investi les berges de la rivière. Ils ont compris les premiers que l'endroit était sans danger pour eux. Plus encore, ils acceptent la manne offerte par quelques passants qui leur distribuent du pain.
Depuis l'an dernier, s'est glissé dans le clan des colverts un magnifique canard mandarin .
Il prend volontiers la pose pour le plus grand plaisir du photographe sous l’œil orange d'un pigeon philosophe.